Cette étape s’annonce longue, avec beaucoup de dénivelé, mais agréable, d’après le topo et Saint Engrace (que nous connaissons déjà) ça vaut le détour !
Le temps n’est pas de la partie : éclaircies, bruine, brouillard alterneront pendant la journée. Le passage sur la passerelle Holzarte est quand même apprécié.
Un peu plus loin, le GR franchit un ruisseau, du moins en théorie, car la montée des eaux rend le franchissement impossible et nous devons chercher un passage quelques centaines de mètres plus haut, puis rattraper (hors piste) le sentier.
Au détour du chemin, un peu plus haut, des cochons se promènent à côté de la cabane du berger.
« Ils sont ben aise ces gorets ! » dit une randonneuse qui passe par là ; le ‘goret ben aise’ restera dans nos mémoires.
Pas le temps de traîner, nous poursuivons notre chemin ; enfin ce qu’il en reste ; en effet les pluies torrentielles du printemps ont détruit le sentier et les balises !!!
Maintenant la visibilité ne dépasse les 100 m, et c’est à la carte ,à la boussole et à l’altimètre que Georges nous conduit à bon port.
Nous arrivons au crépuscule, sous la bruine et épuisés à Sainte Engrace où le propriétaire du gîte vient chercher avec son véhicule les derniers de notre groupe.
Cela fait 13 heures que nous sommes partis .
Une bonne douche, un bon repas et dodo...
Mais nous sommes rapidement rejoints, dans notre dortoir, par deux randonneurs, guitare en bandoulière, dont l’odeur dénote qu’ils sont partis depuis longtemps et qu’ils n’ont pas abusé des commodités offertes aux étapes.